Respectons notre environnement et notre Planète

Publié le par Paur nos générations futures

Respectons notre environnement et notre Planète

Notre seule richesse c'est la vie

 

A l’apparition de l’Homme moderne, la chasse, la pêche ou la cueillette assuraient la survie des peuples alors totalement dépendants de la nature. La révolution énergétique du XIXème siècle nous a ouvert l’accès à un confort et à un bien-être jamais envisagés auparavant, au prix d’une exploitation radicale des ressources de notre planète. Ces ressources fossiles (pétrole, charbon, gaz) sont des cadeaux de la vie, patiemment stockées durant des centaines de millions d’années. Nous pouvons remercier nos prédécesseurs et la nature pour cette capacité à créer, à innover… à s’adapter. Mais cette maîtrise partielle des cycles de la vie ne nous place pas dans une position de toute-puissance : notre vie dépend plus que jamais d’une alliance avec notre Biosphère.

 

Cinq défis face à nous

Le point de rupture est atteint. Les ressources disponibles ont leurs limites. Jusqu’à récemment, nous n’avions jamais eu à nous inquiéter de la disponibilité de ces services rendus par la vie. Les prélèvements n’altéraient pas en apparence l’abondance et la disponibilité des ressources. Mais, dans un monde clos, il existe fatalement des limites. Il est temps de reconsidérer nos relations avec la nature si nous voulons continuer à bénéficier de ses bienfaits, ce qui implique de s’adapter à cinq défis :

  • La disponibilité des ressources naturelles
  • Les possibilités énergétiques
  • La croissance démographique
  • Le fardeau des déchets
  • Les changements climatiques

 

Il ne s’agit pas pour nous de remettre en cause l’idée de progrès ni la modernité. Il s’agit de constater simplement que nous sommes arrivés à un point de rupture. De nos décisions dépendront paix ou guerre, abondance ou misère, destruction ou création.

 

Des réponses politiques clairement inadaptées

Les approches politiques actuelles offrent peu de solutions positives et, surtout, ne semblent envisager ni l’ampleur ni les effets probables de ces cinq défis.

D’un côté, pour résumer, se trouve la vision de ceux qui nient les conséquences prévisibles de la crise écologique ou assurent que le progrès résoudra à lui seul toutes les problématiques. Souhaitons-le donc … les bras ballants ! La question essentielle est celle du temps qui ne nous offre que peu de marge de manœuvre.

De l’autre côté se trouve une partie des écologistes (pas tous, heureusement) qui s’inscrivent dans un registre négatif, fondé sur la peur de l’avenir, préconisant la décroissance afin de brider la machine économique. Cette approche néglige les réalités qui ont engendré la surconsommation des ressources. Sans s’attaquer aux causes, comment modifier les conséquences ? Les bonnes pratiques ne font pas les révolutions.

 

A une crise systémique il faut une réponse systémique !

 

Vers l'écosocialisme, sortir du productivisme

Nous sommes des « lanceurs d’alerte » sensibilisant sur les crises actuelles, dont la crise écologique. Mais notre rôle va au-delà : nous voulons proposer des solutions qui peuvent être mises en place sans attendre une hypothétique croissance, sans glisser vers l’austérité ni tomber dans un productivisme dont les défauts sont plus importants que les avantages.

Le Socialisme du XXIème siècle doit tenir compte de cette évolution : nous proposons d’engager une démarche vers un « écosocialisme ». Ce « socialisme vert » est une voie qui veut réconcilier l’Economie, l’humain et l’environnement, une véritable boîte à outils pour une alternative de gauche à la désespérance sociale. Car la solution à la crise écologique est aussi un des moyens de vaincre le chômage : les énergies renouvelables, l’agroécologie, la transition écologique de l’Economie vont créer de l’emploi et nous libérer des dépendances aux énergies de stock (pétrole et gaz en particulier).

Cette refondation de notre modèle de fonctionnement doit passer par cette prise de conscience. Chaque mesure, chaque décision d’investissement chaque développement chaque étape de notre vie doit maintenant être tourné vers le respect de nos ressources. La prise de conscience collective est effective, il faut agir maintenant.

Oui le changement perturbe, bouscule et dérange. Mais, après une phase de transition, les prochaines générations appliqueront sans peine un nouveau fonctionnement. Elles sont en demande de ce changement. Parfois, ne se sentant pas écoutées, elles pensent que le chemin de la violence attendra plus facilement le cerveau de nos dirigeants. C’est faux ! Ce chemin décrédibilise toute la cause.

Une vraie voix citoyenne, créative, collective, puissante, claire et structurée est nécessaire pour apporter de l'équilibre dans les relations entre politiques et citoyens.

 

Investissons dans la transition écologique de notre Economie

Pour des placements et des investissements différents, pour rendre attractifs les investissements biocompatibles des entreprises, des collectivités et des particuliers, il faut financer les politiques de régulation et les incitations correspondantes : investissements, bonus, tarifs de rachat des énergies renouvelables, …

Avec ce projet, les Français vont s’engager dans une lente mais profonde restructuration de toute l’Economie et de leurs activités. Celles-ci vont polluer de moins en moins, mais éviterons surtout la pollution à la source et favoriserons le recyclage sur place ou à proximité.

Le résultat final est très bien décrit par Rob Hopkins dans son « Manuel de transition. De la dépendance du pétrole à la résilience totale. ». Tout ce que nous consommons va être produit de plus en plus près de notre domicile ou de notre entreprise (relocalisation de l’énergie). Nous, particuliers et entreprises, allons de plus en plus souvent produire notre propre énergie, ce qui va supposer que nous la stockions ou nous branchions sur un stock d’énergie proche (« smart grids »). Les nouveaux modes de production vont se développer.

Aussi, les contrats de rachat d’énergies renouvelables (ENR) que nous produirons vont se généraliser ; ce qui restera en réseau consistera en la transmission et la transformation d’électricité. Ce sera un réseau dense permettant une gestion très fine équilibrant les charges stockées et transmises. Nous allons investir plus et consommer moins, et investir à bien plus long terme même quand il s’agit simplement de notre habitat individuel et travail personnel.

 

A l’autre extrémité du spectre, le pays entreprendra des investissements lourds et à long terme pour passer du recyclage de l’eau à la pollution zéro à la source, pour construire des logements bon marché à énergie zéro, pour transporter passagers et marchandises à faible consommation d’énergie, …

Notre agriculture, pour se convertir à la culture biocompatible, va devenir en partie une activité de main-d’œuvre tout en reconstituant des écosystèmes ou en y contribuant mieux. Tout cela va représenter, sur plusieurs décennies, un investissement considérable. Mais la réalisation de cet investissement sera formidablement créatrice d’emplois : ce sera bien l’investissement, et non la consommation, qui créera l’emploi.

En établissant ce projet à long terme qui soit transmis aux mandatures suivantes, bâti avec les citoyens, pour les citoyens, l'Etat pourrait pérenniser son implication dans les modèles économiques vertueux, et fortifier ses partenaires qui seraient alors plus enclins à faire face au développement humain de leurs structures, car plus sereins. L'Etat retrouverait une place de partenaire d'avenir et de confiance.

 

Rationnaliser les transports

 

Entre déplacements obligés et déplacements choisis, il convient de repenser notre mobilité dans l’espace et le temps.

En organisant l’urbanisation autour principalement d’une facilitation de l’activité économique, les gouvernements français n’ont pas anticipé l’impact des modes de transports sur leur environnement proche. Or, désormais, les français sont sensibles aux notions de simplicité et de durabilité. La mobilité douce gagne du terrain : 37 % des Français déclarent utiliser moins souvent leur voiture que six mois auparavant, au profit des transports en commun et de la marche à pied.

Cette tendance pourrait être développée plus encore par une adaptation de notre organisation quotidienne aux réalités de notre société : emplois du temps saturés, vieillissement de la population, progression du nombre de familles recomposées et monoparentales…

Outre la facilitation de la mobilité, nous voulons lutter contre la pollution en limitant l’usage de la voiture et en imaginant encore plus d’inter-modalité, d’auto-partage et de covoiturage. Bus, cars, trams, métro, trains sont moins chers qu’une voiture utilisée en solo. Les transports collectifs se modernisent et s’adaptent à nos besoins : voies réservées, carburants plus propres, … L’étalement des villes, le coût de l’immobilier en centre urbain, la concentration des bassins d’emploi, nous obligent à nous déplacer pour aller travailler ou faire des études, pour faire nos courses, pour emmener nos enfants à l’école. Il n’est pas toujours possible de s’affranchir de ces contraintes, en choisissant un logement proche de notre travail, d’une école. 

C’est pourquoi nous proposons la gratuité des transports publics. Entre 70 et 80% du coût des transports urbains est financé par les taxes et les impôts. A Aubagne, les transports sont gratuits depuis 2008. La ville s'apprête à inaugurer le premier tramway gratuit au monde. Le financement est issu d'une taxe transport payée par les entreprises, d’un faible montant qui n'a pas fait fuir les entreprises.

Prenant en compte ces éléments et regardant au travers du prisme de la gestion du temps, le concept de la « Slow-city » propose une démarche et un mode de gouvernance qui valorise le respect de l’environnement, la solidarité entre les habitants et l’amélioration de leur qualité de vie.

 

C’est ce que nous voulons faire !

Pour pallier la saturation des réseaux (embouteillages, heures de pointes dans le métro) et alors qu’administrations, écoles, entreprises ouvrent et ferment dans des créneaux horaires similaires, l’idée est tout à la fois de développer les éco-quartiers (constructions basse consommation, déplacements réduits possibles en vélo ou à pied en raison de la proximité des points de départs et de destination), mais aussi de planifier les horaires de fonctionnement, de démarrage et de clôture, afin d’étirer l’heure de pointe en tenant compte des besoins des usagers.

 

Rationaliser les transports et les déplacements permet une nouvelle conception du bien-être axée sur le partage, le lien social et le développement durable ! 

 

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K
Je précise que l'utilisation de la photo de tête en relation avec le texte méritait des précisions et un usage ...non autorise pour illustrer le prOpos même si je suis en ligne en
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K
La photo de l'arbre à vent de la société newwind fiancée par la pforme de finance participative WiSEED
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